• Samedi 4 mai

    Ou: juste après la lecture du premier tome, j'ai besoin de partager ces sentiments avec le reste du monde...

    La Rose de Versailles

     

     

       En passant à la médiathèque il y a quelques jours, j'ai emprunté le premier tome du célèbre manga de Riyoko Ikeda "La Rose de Versailles", en me disant "Pourquoi pas ? j'en entends parler depuis si longtemps, essayons..." A ce moment, je ne savais pas encore que j'allais finir accro, avalant les plus de 950 pages de ce volume au lieu de profiter d'un samedi ensoleillé pour sortir comme une adolescente saine. D'ailleurs, je crois que j'y ai laissé mon cou !

       Ce manga propose une ré-écriture de l'histoire de Marie-Antoinette en plaçant au centre de l'histoire Oscar de Jarjayes, une femme travestie qui fait partie de la garde royale, destinée depuis son enfance à protéger la future reine de France. Depuis leurs enfances et au fur et à mesures des évènements, des intrigues et de l'Histoire, les vies d'une myriade de personnages, historiques comme fictifs, s'entremêlent autour de la Rose de Versaille.

       Certes, le dessin date (des années 70) et pourra gêner certains, personnellement, cela ne me gêne plus depuis "Le Coeur de Thomas", où ce graphisme jugé "vieillot" sublime en réalité des mises en scènes magistralement dramatiques. Il en est de même dans ce manga où le trait féminin, élégant, léger et baroque de R. Ikeda correspond à l'univers rococo et riche des Cours d'Europe au siècle du libertinage.

       Elle nous offre ainsi une galerie de personnages magnifiques, riches, différents, dont les relations se mêlent et s'entremêlent avec les évènements -historiques comme créés de toutes pièces - qui atteignent parfois, souvent même, des sommets tragiques. A cela, nous ajouterons un sens prodigieux du romantisme, des amours contrariés, un jeu tout en ambiguïté délicieuse autour du travestissement d'Oscar... magnifiquements mis en scènes !

       Je comprends maintenant la réputation du shojo par excellence que porte ce manga, ce romantisme "à l'ancienne" a gardé toute sa fraîcheur et ses passions, pour peu que l'on accepte de se laisser porter par une histoire différente sur plusieurs points avec celles actuelles auxquelles nous sommes habituées.

      Maintenant que j'ai pu dire au monde à quel point ce manga est génial, je vais pouvoir réfléchir à un moyen de retourner à la médiathèque le plus vite possible afin de mettre la main sur les tomes 2 et 3 de ma nouvelles obsession !


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  • Vendredi 12 avril

    Ou: que ce titre qui nous parait aujourd'hui assez niais au premier abord ne vous arrête pas ! vous manqueriez quelque chose d'exceptionnel !

    Vendredi: Le Coeur de Thomas

       "Dans une école pour garçons du début du siècle, les relations troubles entre les élèves prennent un tour dramatique quand le jeune Thomas Werner se jette du haut d'un pont en laissant derrière lui une lettre d'amour.

       Ecrit au début des années 70 par l'une des pionnières de la bande-dessinée féminine, ce roman graphique sur les affres de l'adolescence est aujourd'hui considéré comme une étape majeure dans l'histoire du manga. La complexité de ses personnages, l'inventivité et la féminité revendiquée dans son graphisme en ont fait l'une des plus marquantes explorations visuelles des liens entre l'amour et la mort."

       La critique de l'édition française résume bien les grandes qualités de ce premier shonen-aï officiellement publié. J'ajouterais de très, très belles pages, des scènes mémorables magistralement mises en scène, avec une portée émotionelle formidable, une édition impecable, une psychologie des personnages impressionante de par son travail, des personnages qui se révèlent bien profonds et intéressants que ce que les premières impressions auraient pu laisser paraitre... Du très grand manga, assurément !


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  • Vendredi 5 avril

    Ou: Une épidémie de choléra croise le chemin d'Angelo.

    Vendredi: Le hussard sur le toit

       Oui, ceci est le résumé. Et NON, vous n'obtiendrez pas d'autres informations sur l'intrigue du Hussard sur le toit ! Car je l'ai lu sans rien savoir de l'histoire, et je ne le regrette pas : je pense que c'est une bonne chose de le découvrir  sans "préjugés". Même si j'ai eu du mal à accrocher au début (il m'a fallu de nombreuses semaines pour lire quelques pages), une fois que l'on rentre dans l'histoire, on reste fermement aggripé au livre, dévorant les pages.

      La langue est très belle, très riche et parfois même trop complexe ou ardue pour certains. Grâce à elle, les impressions vous collent à la peau, vous sentez l'atmosphère désagréable dans votre bouche pâteuse, et quand le vent frais souffle enfin, c'est comme si on vous libérez d'un poids ! Et pourtant, vous êtes assis dans votre canapé. Une expérience littéraire assez énorme, en fait...


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  • Vendredi 19 octobre

    Ou : Good Omens pour la vo

    "Comment deux envoyés spéciaux sur Terre, Aziraphale (ange, bibliophile et libraire à mi-temps) et Rampa (démon, lunettes, Bentley et bottes en peau de serpent) décident de faire capoter l'Apocalypse qu'ils sont chargés par leurs patrons respectifs, Dieu et Satan, de déclencher en 1999 à Londres... Un roman irrésistible, délirant, truffé de références musicales, télévisuelles ou de films de série B... A consommer sans aucune modération !" [résumé de l'éditeur "au diable vauvert"]


    Excellent ! même si on a un peu de mal à tout capter par moment au début, entre les cassettes de Queen, l'Antéchrist, les religieuses satanistes de l'ordre babillard de Sainte-Béryl, et beaucoup de choses "ineffables", une fois qu'on est dedans, c'est un pur bonheur : il y a une galerie formidable de personnages formidables, de l'humour avec des tas de références et des trucs tout à fait tordants, une histoire délirante et vraiment originale... C'était une superbe occasion pour moi de découvrir Neil Gaiman et Terry Pratchett, deux auteurs à l'imagination impossible !


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  • Vendredi 14 septembre

    Ou : encore une bande-dessinée ? mais toujours de la qualité !

    Vendredi : Celle que je suis

     Cela faisait longtemps que je comptais présenter Emma quand je l'aurais fini, mais cette bd lui a volé la vedette depuis que je l'ai lue hier soir, parce que je tenais à partager cette découverte.

     "Celle que je suis" est le troisième et dernier tome de la série "Celle que...", créée par Vanyda. On suit toujours le quotidien de Valentine, le bac de français est pour la fin de l'année et les relations évoluent. Ceux qu'on avait perdu de vue reviennent, parfois changé, certains sont devenus des amis, peut-être plus, et d'autres se sont éloignés. Mais pour ce dernier tome, Valentine se sent enfin là où elle veut être, être celle qu'elle est. Une histoire délicate avec les sentiments et très, très juste avec sa façon d'aborder l'adolescence. Des personnages qui ont évolués depuis le début de l'histoire, et pour qui ont ressent une certaine tendresse à la fin. Un dessin et des planches en toute sensibilité. Et puis, le bonheur tout bête d'une lecture excellente. 


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  • Vendredi 31 août

    Ou : ne vous attendez pas à de la grande littérature aujourd'hui

      Vendredi soir, désespoir : je n'ai pas encore fini Emma de Jane Austen et je n'ai pas d'idées de roman à présenter. Alors, j'en profite pour vous faire une petite exception, pas de grande littérature aujourd'hui mais de la bande-dessinée. Lou! par Julien Neel (je l'ai vu dédicacer à un festival ! :) suit le quotidien de Lou, une collégienne qui aime les fringues, son chez-soi et Tristan. C'est l'intrigue du premier volume, qui propose des petites histoires d'une page. Au fur et à mesure des volumes, on voit Lou grandir, et c'est ça qui est intéressant, elle mûrit, découvre de nouvelles choses, de nouvelles personnes, prend petit à petit son indépendance... les évènements qui ponctuent la vie d'une adolescente deviennent un peu extraordinaire, que ce soit de bêtes riens du quotidien ou des choses beaucoup plus importantes.

     Parmis tout ce que j'aime dans cette bd, c'est la chimie parfaite entre les sentiments, le rire et les larmes, la délicatesse avec laquelle l'auteur aborde les émotions. Le dessin aussi, qui s'améliore par la suite, les couleurs, l'ambiance. Bref, un bon plan quand il pleut des cordes, que c'est l'hiver, que le décodeur de la télé plante et qu'on s'emmitoufle dans les couvertures avec un chocolat chaud. Marche aussi quand il fait tellement chaud qu'on est tout ramolli dans son transat et qu'on s'ennuie à mourir.


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  • Vendredi 24 août

    Ou : je parle beaucoup du film, mais j'ai aussi lu le roman !

     Aaah ! Bilbo le Hobbit... pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de ce livre culte, c'est celle de Bilbo, qui part à l'aventure avec Gandalf le magicien et treize nains pour tuer Smaug le dragon et récupérer le trésor des nains. Mais le voyage est long et riche en péripéties dangereuses, ce qui va changer Bilbo, habitué à son trou de hobbit dans la calme Comté. Le roman que j'ai lu était abimé par le temps, avait une couverture moche et d'affreux dessins à l'intérieur. Mais qu'importe ! la lecture était tellement... fabuleuse ! la façon de raconter de Tolkien est un peu différente dans Bilbo par rapport à Seigneur des Anneaux, mais c'est quand même un très bon livre, une très bonne histoire quand on cherche une aventure pour lire le soir, avant de s'endormir, et qu'on découvre que l'univers est en fait très riche.

     Voilà ce qu'est Bilbo le Hobbit : une aventure riche et formidable !


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  • Vendredi 10 août

    Ou : la puissance des émotions

      "La confusion des sentiments" est une nouvelle parue en 1927, écrite par Stefan Zweig, célèbre auteur autrichien. A son soixantième anniversaire, un professeur de littérature très respecté de ses pairs, se souvient de la personne qui a déclenché chez lui "l'amour" de la littérature alors que celui-ci était un étudiant dissipé. Il nous raconte la période de sa vie où il a connu ce professeur, qui amenait chez lui tant de troubles et d'émotions.

      J'ai été frappé de plein fouet par la puissance des émotions de ce livre, par la vivacité des mots, leur saveur tellement forte. Les phrases nous emportent dans un courant violent de sentiments, si belles. Et on en ressort le coeur tout serré, le souffle coupé, encore enfermé dans la lecture si prenante. Une grande claque dans un ouvrage tout fin, tout petit. Une énorme pépite d'or, cachée dans les mines des bibliothèques par sa discrétion.


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  • Vendredi 27 juillet

    Ou : le roman des vacances au bord de la mer

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Papa-Longues-Jambes est un roman de Jean Webster (la nièce de Mark Twain !), publié pour la première fois en 1912. Il est constitué uniquement de lettres : celles de Jerusha (ou Judy) Abbott, qu'elle écrit à l'intention de son bienfaiteur qui paye ses études à l'université, un mystérieux personnage qui veut garder l'anonymat et qui ne demande en retour de sa générosité que des lettres, afin que Judy améliore son style d'écriture et devienne une grande écrivain. Curieuse situation pour Judy qui a vécu toute son enfance dans un orphelinat, mais que d'aventures en perspective ! elle aura bien des choses à raconter dans ses lettres à celui qu'elle surnomme affectueusement "Papa-Longues-Jambes".

     Ce livre est un recueil de bonne humeur, de sincérité, de fraicheur, d'honnêteté, de franchise, de joie saine et simple, oui, de simplicité et de bonheur tout bête. Une bouffée d'air frais et d'optimisme, un vrai plaisir comme une fraise des bois tout juste cueillie, un roman épistolaire qu'on ne veut plus lâcher, et qu'on quitte simplement, sans regretter la fin d'une belle histoire, parce que le livre entier nous a rempli d'un contentement inégalé. 


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  • Vendredi 6 juillet

    Ou : l'émotion me gagne et je ne sais que dire, alors je sers ce livre contre mon coeur

    Vendredi : Vango

    "Paris, 1934. Devant Notre-Dame, une poursuite s'engage au milieu de la foule. Le jeune Vango doit fuir. Fuir la police qui l'accuse, fuir les forces mystérieuses qui le traquent. Vango ne sait pas qui il est. Son passé cache de lourds secrets. Des îles siciliennes aux brouillards de l'Ecosse, tandis qu'enfle le bruit de la guerre, Vango cherche sa vérité." Voici ce qu'en dit Gallimard. Je cite l'éditeur parce que je ne saurais pas résumer l'histoire. Mais je peux vous parler de ce que j'ai ressenti.

     Vango fait parti de mes romans préférés. J'ai lu énormément de romans, de livres, vraiment. J'en ai aimé beaucoup, j'en ai adoré beaucoup. Mais des romans comme celui-ci, ils sont peu nombreux. Peut-être à cause de ce style d'écriture juste magnifique (je cherche un adjectif qui convienne, mais je n'en trouve pas, et rien qu'à y penser, je sens venir les larmes), tellement pleine d'émotions. Ou alors, à cause de cette histoire, qui vient se faire une place dans l'Histoire, à telle point qu'on pourrait croire que tout s'est réellement passé, cette histoire belle, belle, si belle. Ou peut-être à cause de ces personnages, de Ethel, de La Taupe, de Andreï, de tous, de Simon le sonneur de cloche comme de Mademoiselle, si mystérieuse. De Vango. Ou peut-être pour d'autres raisons encore. Je ne sais pas.

     J'ai fini Vango dans une voiture, garée sur le parking d'un magasin de jouets. L'avant dernier chapitre m'a mis les larmes aux yeux. Le dernier m'a fait éclater en pleurs. C'était magnifique. Magique. Formidable. Et, surtout, il y avait tellement, tellement d'émotions dans mon petit coeur. Vango est un livre qu'on serre contre son coeur une fois qu'on l'a fini, et qui renforce notre conviction, notre amour des livres.


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  • Vendredi 29 juin

    Ou : l'internaute découvre ma préférence pour les romances du 19ème siècle

      Orgueil et préjugés est le plus connu des romans de Jane Austen paru en 1813. L'histoire tourne autour de la romance de Elizabeth, impertinente, ironique et vive et du riche et fier M. Darcy, dont elle ne supporte pas l'orgueil. C'est aussi mon premier Jane Austen, que je connaissais de réputation, que j'ai dévoré en quelques jours ! je l'ai trouvé bien plus accessible que Jane Eyre de Charlotte Brontë (qui traitait aussi d'une romance début 19è) grâce à son style d'écriture fluide et à son humour piquant et ironique.

     Et puis, quelle romance ! Je cite ici wikipedia qui définit bien la chose : "Tout l'art de la romancière va consister à donner des occasions vraisemblables de rencontre à ces deux orgueilleux remplis de préjugés, dont elle surveille avec une ironie tendre et discrète l'évolution psychologique parallèle, à travers les quiproquos et les obstacles humains, sociaux et matériels, offrant à Darcy l'occasion de monter ses réelles qualités de cœur."

     (j'ai appris qu'il y avait un film récent de Orgueil et Préjugés, j'aimerais le voir, M. Bingley a l'air terriblement mignon dedans !)


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  • Vendredi 15 juin

    Ou : certains trouvent que Ionesco, c'est "spécial"

    Vendredi : Rhinocéros

     Comme chaque vendredi, j'ai cherché dans ma bibliothèque un livre que je pourrais présenter (je n'ai toujours pas fini le tome 2 de Vango dont j'aimerais vous parler, ce sera pour une prochaine fois !), et mon choix s'est aujourd'hui arrêté sur Rhinocéros, la célèbre pièce de théâtre de Eugène Ionesco (la couverture au-dessus est celle du livre posé à côté de moi :'D), où Bérenger voit les personnes qu'il connait se transformer les unes après les autres en rhinocéros, même son ami Jean ou la jolie Daisy qui trouvaient cette "maladie" absurde finissent par se laisser faire.

     J'avais trouvé Rhinocéros en vide-grenier pour quelques centimes, en me disant qu'un must de la littérature à ce prix là, ça ferait une lecture pour les trajets en bus. Et je me suis trouvée surprise de finalement adorer ce qui s'annonçait comme une pièce de théâtre bizarre, et qui fut en fait un vrai plaisir à lire. J'ai maintenant envie de jouer la pièce, et de la mettre en scène, mais la transformation en rhinocéros ne s'annonce pas simple !


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  • Vendredi 8 juin

    Ou : changeons l'habitude et présentons aujourd'hui un manga !

    Vendredi : Paradise Kiss

     Plutôt que de parler de Paradise Kiss dans la rubrique "dernières acquisitions" (j'ai en effet acheté les cinq tomes de la série pour le prix d'un volume en trocante), je vais le présenter chez les livres. Paradise Kiss est un manga de Ai Yazawa (très célèbre auteur de Nana, Gokinjo, Last Quarter, etc), paru en France chez Kana. L'histoire est celle de Yukari, qui a toujours vécu dans l'idée que l'important était de travailler pour réussir ses études. Tout est chamboulé quand un groupe d'élèves de son âge, scolarisés à la réputé "bizarre" école Yaz'Art, lui demande d'être leur mannequin pour un défilé. C'est l'occasion de découvrir de nouveaux horizons, et peut-être même de tomber amoureuse...

     Paradise Kiss est un bon manga parce que : le dessin d'Ai Yazawa gagne en finesse et en beauté ; le thème de la mode et du monde des mannequins est si bien abordé qu'on a envie de dessiner des vêtements ; on veut aussi dessiner des vêtements parce que ceux que portent les personnages sont superbes ; le peps des personnages délirants ; des tas de sentiments et d'interrogations adolescentes ; les liens entre les personnages là où on ne les attendait pas ; lisez donc pour trouver d'autres raisons !


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  • Vendredi 18 mai

    Ou : il y a des livres qui parlent de livres, et d'une telle façon

    Vendredi : La cité des livres qui rêvent


     

















     "Ici commence l'histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j'ai atteint l'Orm. Cette histoire n'est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles - à qui je recommande d'emblée de reposer cet ouvrage. (...) Oui, je parle d'un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d'empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter le risque de me lire, à mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire, doit me suivre jusqu'au prochain paragraphe. (...). Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s'agit bien d'un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des litres qui rêvent.". Le récit fantastique, onirique et horrifique d'Hildegunst Taillemythes, jeune dragon et poète qui bravera tous les dangers des catacombes de Bouquinbourg, hantées par le Roi des ombres, pour retrouver l'auteur du manuscrit "parfait". (résumé de l'édition française)

     Roman aux nombreuses péripéties, aux personnages variés, aux situations épiques, "La cité des livres qui rêvent" est l'ouvrage de Walter Moers, édité en France chez Panama. Définitivement un très, très bon livre ! Je ne sais pas comment le dire autrement, tous les ingrédients sont là pour faire de ce livre une très bonne lecture ! et en plus de cela, on y trouve un amour des livres qui fait écho au notre, dans un univers étrange et original, où l'on suit les aventures de Hildegunst Taillemythes avec exaltation !


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  • Vendredi 11 mai

    Ou : des livres sublimes derrière un titre et une couverture peu avenants


    Description de cette image, également commentée ci-après

     C'est vendredi, je parcours ma bibliothèque des yeux, et je tome sur ce roman de littérature jeunesse : "Vive la République !", de Marie-Aude Murail. Si j'ai mis la photo de l'auteur, ce n'est pas parce que je compte faire un article sur elle (je crois bien que j'en serais incapable), mais parce que la couverture ne me donne pas personnellement l'envie de lire ce livre, ni son titre d'ailleurs. Et pourtant, c'est une petite et magnifique pépite d'or littéraire !

     "A 22 ans, Cécile va réaliser son rêve : devenir maîtresse d'école ! La voilà qui affronte, le coeur tremblant, sa première rentrée des classes. Face à elle, dix-huit CP : Baptiste, jamais assis sur sa chaise, Audrey qui ame déjà sa maîcresse, Steven au QI "limite", Louis si zentil, Toussaint et Démor Baoulé, fraîchement arrivés de Côte-d'Ivoire... Cécile doit tout simplement leur apprendre à lire. Mais ce n'est pas si smple que ça, quand votre directeur vous impressionne et que l'inspecteur vous terrorise, quand vous n'avez aucune autorité sur les enfants, quand rôdent des gens inquiétants autour de l'école, et qu'en plus, vous tombez amoureuse du serveur de Tchip Burger !" résumé de l'édition Pocketjeunesse

      Marie-Aude Murail est une de mes auteurs préférées, pour cet univers à l'apparence si simple, banal et pourtant tellement merveilleux, emplis de personnages fabuleux qui se rejoignent autour de notre héroïne, Cécile la jeune femme effacée qui se transforme lorsqu'elle est avec ses élèves. J'en garde un excellent souvenir, avec beaucoup de rires et même des larmes, un amour inconditionnel pour les personnages et une envie de le relire alors que je n'en ai pas le temps !


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